« Tu venais de terminer une soirée bien arrosée entre amis, l'ambiance était plutôt palpable et cela ne t'a guère déplu. Tu fêtais une fois de plus la réussite de ton avenir que tu avais entrepris depuis déjà longtemps. Tu avais bien bu, tu étais même beaucoup ivre. Heureusement que tu n'avais pas pris ta voiture, sinon tu n'aurais pas pu conduire, c'est certain. Tu disais au revoir à tout le monde avant de quitter la maison de ton ami.

Tu te retrouvais dans cette jolie rue colorée, quelque peu animé. Tu pouvais entendre seulement les hiboux ululaient et divers oiseaux gazouillaient. Lorsque tu levas la tête vers le haut, tu voyais un splendide ciel étoilé bien dégagé, où tu pourrais t'installer dans l'herbe à contempler cela pendant des heures jusqu'à temps que le sommeil prenne sur toi.

Tu continuas d'avancer jusqu'à chez toi. Enfin ce que tu pensais. Tu n'étais pas loin d'un immeuble. Après quelques minutes de marche, tu entras enfin dedans. Quelle surprise. Certaines choses avaient changé ? Non, sûrement parce que tu étais ivre donc tu n'avais pas la moindre notion de ce que tu pouvais observer, tu avais seulement une vague idée, des doutes. Était t'est-ce réellement chez toi ?

Pas grave, tu ne t'en faisais pas plus que ça. Tu commenças à monter les escaliers en te cognant plusieurs fois dans les murs, heureusement qu'une rambarde était là pour te soutenir, sinon tu penses bien que tu aurais fait un roulé boulet dans la cage d'escalier, imagine le boucan que tu aurais fait. Tu aurais réveillé tout le monde. Et ramasser un mec bourré, c'est assez compliqué, comment savoir s'il n'est pas agressif ou si ce n'est pas un détraqué mentalement ? Ahaha, quelle bonne question.

Tu zigzaguais, et tu faisais un sacré boucan quand même. En espérant que personne ne se réveil et vienne t'engueuler, haha, cela aurait était un moment très pénible. Tu finis par arriver devant ta porte, tu entras ta clef dans la serrure en la pivotant, mais ça ne voulait pas. Car, bizarrement, ta porte était déjà ouverte ! Tu arquas un sourcil, en te demandant si tu ne t'étais trompé. Mais, non, tu étais sûr, comment aurais-tu pu te tromper, c'est impensable, voyons ! Tu clichas la poignet, entras dans l'appartement et refermas la porte en la claquant bruyamment. Tu allais dans la salle à manger. Cela te disait vaguement quelque chose. Puis, en hochant la tête vers l'arrière, tu aperçus une jeune femme dans le salon se trouvant dans le canapé, écarquillant les yeux, la télé allumée, elle avait l'air surprise... Mais toi, n'étant pas trop dans ton état normal. Tu t'exclamais. »

- Tu m'expliques c'que tu fous chez moi. S'teu plaît ?

« Dis-tu sèchement sans avoir la moindre once de respect. »