« Aodhàn mon chéri! descend je te pris les Lizewski sont arrivé! » crit-elle d'un ton courtois alors que je me trouvais dans ma chambre essayant tant bien que de mal d'enfiler cette foutue cravate que mon père m'avait ordonné de mettre pour la rencontre de ses amis. Qui sont-ils ? si seulement je le savais au moins, ils n'avaient pas eu l'obligeance de me faire part de leurs cv. « J'arrive! » dis-je en retirant d'un coup sec la cravate qui me serrais la gorge, j'avais l'air d'un pendu oui, un vrai pendu. « Putain de merde, casses les couilles à la fin. » je jetai sèchement la cravate au sol avant d'arracher les boutons de ma chemise pour la retirer laissant apparaître mon torse, le torse d'un homme de dix-sept ans en pleine croissance près à affronter l'adolescence, une vieille amie. C'est le torse nu et les nerfs à fleur de peau que je me dirigeai vers mon balcon que j'ouvris avec soulagement laissant l'aire de la nature entrant dans ma chambre et là.. je l'aperçus. Athena Novokchonova, une femme si.. magnifique, bien qu'elle n'ait que seize-an à ce jour j'étais totalement fou d'elle depuis que mes parents ont emménagé ici à Moscou après être revenu de leurs Lune de Miel à Rio De Janeiro où je vis le jour. Mon père était un Brésilien, un célèbre financier qui à l'époque adorait tous les sortes d'art puis un jour il tomba sur ma mère et il me répète sans arrêt que le seigneur n'aurait pas pu lui donner meilleur modèle pour son appareille qu'été ces yeux. Une histoire à l'eau de rose encore et encore, alors que moi.. mon histoire avec Athena n'a pas encore vu le jour et Dieu seul sait si un jour ce sera le cas. Je lui fis un discret signe de la main, timide. Elle faisait battre mon coeur depuis bien trop longtemps mais.. comment lui dire ? et si elle n'était pas de mon avis ? et si elle avait déjà un petit ami ? bien qu'elle me l'ait déjà dit j'avais peur de souffrir une seconde fois. La première fois ? quand j'ai appris que monsieur et madame Alièv n'étaient pas mes vrais parents mais simplement mes parents adoptifs.. j'ai été anéantie, tellement mais que devais-je faire ? mettre fin à mes jours ? pourquoi laisser la vie me battre aussi facilement ? je décidai donc de passer l'éponge, aux yeux de tous je suis un garçon exemplaire mais ma jauge de haine me demande chaque jour un peu plus de sortir. Je fixai son regard, alors que je pensais que le temps n'appartenait qu'à nous lorsqu'elle était à mes côtés mon coeur s'emballa davantage lorsqu'elle me sourit.. j'avais tellement envie de l'embrasser et de lui dire à quelle point elle me rendait fou, que mes nuits étaient animées par son sourire. Le silence fut brisé par une seconde parole de ma mère qui m'appela et me demanda encore une fois de descendre rapidement salué les invités qui devaient sans doute être bidule d'une école dans laquelle mon père souhaiterait me faire intégrer après le lycée, je ne comptais pas montrer ma présence mais ils se donnaient tellement de mal qu'il valait mieux ne rien dire. Mon sourire s'effaça petit à petit lorsque je devais dire au revoir à ma belle pour refermer la fenêtre avant de me changer totalement, ils veulent du spectacle ? dans ce cas ils ne devraient pas être dessus. J'enfilai rapidement un de mes joggings de danse fétiches avec un débardeur tombant dans lequel nous pouvions très distinctement voir mes tétons qui dépassaient de celui-ci, une casquette et des baskets montantes. Je ne voulais pas montrer un personnage que je n'étais pas. Je ne voulais pas aller à l'université et encore moins faire de longue étude qui me fera entrer dans la vie active qu'à partir de trente ans, non je ne voulais rien de tout cela. Je voulais simplement danser et être écrivain de mon avenir. [...] « Mais qu'est-ce qui t'a pris voyons ?! tu es totalement inconscient! espèce d'idiot! maintenant c'est fichu pour ton admission à Yale! » dit-il en serrant les poings tous en croisant mon regard. Je venais de faire fuir celui qui avait la possibilité de me faire entrer à l'université, mais en voyant de quoi j'étais fait réellement il décida d'écourter l'audience qu'il allait m'accorder pour aller voir ailleurs. « Ouais ouais.. » dis-je d'un ton exaspéré avant de me diriger vers les escaliers, prêt à monter dans ma chambre pour prendre congé. Je m'en fichais totalement du pourquoi du comment, je ne voulais pas suivre leurs traces. « Très bien, tu ne vas pas à l'université ? d'accord c'est ton choix mais dès demain tu prendras le train pour Saint-Pétersbourg pour exploiter t'es capacité au service de la société Aodhàn. » me dit-il alors que j'étais à mi-chemin sur les escaliers. Je me stoppai net, laissant échapper un soupire de surprise. « Saint quoi ?.. » achevais-je alors que je venais de tourner les talons pour faire face au regard sérieux de mon père. « Saint-Pétersbourg, un ami à moi à un travail de serveur parfait pour toi, tu vas entrer dans la vie active jeune homme nous en avons plus qu'assez de tes caprices d'enfants des rues, la danse ce n'est pas faite pour un homme comme toi. » je n'y croyais pas, alors je me mis à rire comme-ci ils venaient de me sortir la blague de l'année. Mon père embaucha rapidement et violemment mon bras tous en exprimant sa rage dans le geste avant d'ouvrir la porte d'entrée de la villa pour poursuivre le chemin jusqu'au grand portail, un taxi était déjà présent. « Je te donne vingt minutes pour faire t'es bagages, et après, tu t'en vas pour devenir un homme. Un vrai! » quoi ? quoi ? mais je ne comprenais rien, y'a deux heures encore j'étais dans ma chambre en train de m'amuser à regarder le sourire d'Athena, et maintenant j'allais m'en aller ? non c'est trop facile de me virer comme ça. « Je refuse! » dis-je en me débattant. Je fixai le regard de mon père en me disant que je la haïssant de plus en plus chaque jour, il décidais tout pour moi depuis mon adoptions et j'en avais plus que marre, je vais être majeur dans quelques mois et jamais je ne leurs ai manquer de respect mais aujourd'hui s'en est trop! « Je refuse! j'en ai plus qu'assez! » dis-je avant de me serré fortement les poings. Avant même que je n'eu le temps de réagir, je sentis la main de mon père m'exploser le visage laissant échapper un bruit jaune qui pouvait se faire entendre à dès kilomètre, il me regarda sourcil froncé. « On a eu pitié de toi. » me dis-il, je ne releva pas la tête laissant ces paroles me séduire. « On a eu pitié de ta gueule, tu étais le seul enfant qui restais dans l'orphelinat, on a eu pitié. » mon coeur cessa de battre à l'entente de ces paroles, il ne m'avait jamais dit cela auparavant. « On t'a pris par pitié, mais je le regrette aujourd'hui. On t'a tout donner mais toi, tu préfères la danse à la vie de riche! jamais je ne laisserais quelqu'un de ma famille nous faire honte au point d'entré dans une troupe de danse! » sa voix perçante avant réussi à me percer le coeur.. je n'arrivais pas à le croire. « Soit tu prend t'es affaire pour t'en aller à Saint-Petersbourg, soit tu prend t'es clics et t'es claques et tu te casse! casse toi d'ici! » me dit-il me poussant en direction de la porte. Mes poings se resserrer d'avantage avant de relâcher prise. « Dans ce cas.. Je ferais ma vie ailleurs, à Saint-Petersbourg puisque tu penses que la danse n'a pas sa place ici. » achevais-je avant de courir en direction de ma chambre pour sortir la valise de sous mon lit avant de prendre tout ce que je pouvais prendre, en passant par mes vêtements, mes chaussures et mes souvenir tel que des photos avec Athena et d'autre. Je ne voulais pas rester une seconde de plus dans cette maison avec des gens qui ne m'ont jamais aimer, qui n'ont jamais cru en moi et avec lesquelles je ne m'entend jamais. [...] quelques minutes plus tard j'étais dehors, prêt à monté dans le taxi. Mon regard croisa celui d'Athena une dernières fois, je caressais mes lèvres laissant mon esprit remémorer le baiser qu'Athena m'avait déposer il y a peu. Je pris place dans le taxi, prêt à changer de vie et de paysage. Maintenant je serais celui qui donnes des ordres et non celui qui les éxécute.