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 ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono

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Sofiya Lunaï Primakov

Sofiya Lunaï Primakov
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MessageSujet: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyLun 26 Mai - 18:10




Sofiya ∞ Konohan
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Sa main sur mon corps, un frisson, une seconde de bonheur depuis pas mal de temps. Je me retourne et lui fais face. J'assume, je suis vulnérable, il va surement me mépriser, me détester, me regarder avec son regard noir. J'appréhendais ce moment, car après tout notre lien n'était pas rien, c'était un lien puissant même. Il n'avait pas changé, je posais mon regard sur des détails, son rasage parfait, ses yeux de chats, ses lèvres pulpeuses à souhaits, je soupire. Il voulait me faire la leçon, surement à cause de l'alcool que je venais d'avaler. Il me disait qu'il avait une meilleure thérapie, ce qui sur le coup me fit sourire bêtement. Comme s'il y avait quelque chose de mieux que l'alcool pour oublier. Mon dernier verre claqua sur la table et en deux secondes, je fus suspendue du sol par ses bras. Je m'y sentais bien, en sécurité. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti cela, un confort. Posant ma tête sur son torse dut à la grosse dose d'alcool que j'avais consommé, je me laisse aller, peu importe où il m'emmène. On monte dans une voiture, je n'y prête pas grande attention, mes yeux sont presque fermés. Le trajet fut assez long, vu que j'eus le temps de dormir et de digérer déjà un peu l'alcool. J'ouvrais les yeux, on était arrêté. Peut-être qu'il veut se venger et me tuer. Ou pas. Mes yeux s'ouvrent doucement, et je le regarde, toujours avec mon masque sur le visage. Doucement, je le décroche de ma tête, laissant apparaître mes yeux et ainsi mon visage en entier. Je baissai les yeux, peu fiers qu'il me voit dans cet état : pitoyable. On sortit de la voiture, et on arriva sur une plaine, une immense plaine. Je ne pouvais m'empêcher de directement regarder en l'air, les étoiles qui étaient nombreuses ce soir. Du bonheur, voilà ce que je ressentais à ce moment précis, entouré et protégé par ces milliers d'étoiles. Je ne savais même pas où on était, mais peu m'importait, j'étais bien. Je me couchai sur le sol froid, ma tête cognait légèrement le sol, peu importe. Je fixais les étoiles, sans dire un mot. Puis je sentis sa présence, non loin de moi, et je décidai finalement à parler. « Pourquoi m'as-tu amené ici ? » Question simple mais essentielle, je voulais savoir. Un si bel endroit, c'était étrange, car après toutes ces années, je pensais qu'il me détestait plus qu'autre chose. Tout tourner peu à peu autour de moi, l'alcool me faisait voyager à la vitesse de l'éclair. Fixant le ciel, je ne dis plus un mot, je profitais juste. Mon cœur battait, c'était étrange d'être avec lui, mon plus ancien ami et aussi, le plus important. Depuis la mort de Nicolai, je n'avais revu personne de notre école, ou même de nos amis, j'avais coupé tout contact pour éviter la douleur. Mais bizarrement, cela ne faisait pas si mal de voir Konohan, c'était même agréable. Il était là, et c'était une bonne chose.
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Dernière édition par Sofiya Lunaï Primakov le Jeu 21 Aoû - 12:16, édité 1 fois
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Konohan Voltchkov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyMar 27 Mai - 14:53

Ruelle en bordure de St-Pétersbourg - 22h30

Konohan est assis dans une voiture à la carrosserie et au cuir noir. Son regard est posé sur Sofiya dont les traits laissent supposer qu’elle a rejoint les bras de Morphée. Son souffle est paisible. Un rayon de lune éclaire son visage, mettant en valeur ses lèvres roses et sa belle chevelure soigneusement placée. Sa peau semble douce et lisse.

À l’avant, le chauffeur, béret sur tête et deux mains sur volant, conduit en silence, ne jetant que quelques rares et brefs regards à ses deux passagers. Seul le ronronnement de la voiture brise le silence de la nature nocturne.

‘‘ Tu devrais pas faire ça. Cette fille va finir par te détruire’’

Konohan inspire profondément, s’imprégnant de l’odeur de Sofiya. Il ferme les yeux et, très doucement pour ne pas réveiller Sofiya, pose la tête sur l’appuie-tête.

‘‘ Allons, me dit pas que toutes ces dernières années de travail ne t'ont servies à rien ? Rassure-moi, t’es plus fort que ça ?’’

Une douzaine de minutes s’écoulent, durant lesquelles Konohan ne fait que laisser vivre le moment. La voiture semble rouler dans un espace-temps sans début ni fin. Au bout d’un moment, la voiture se stop en bordure de la route. Tranquillement, comme muée par son cadran interne, Sofiya ouvre les yeux. Après un bref instant de panique d’une seconde, le corps de Sofya s’apaise.

Les deux protagonistes se regardent. Konohan sent son cœur battre très vite et très fort. Dans un geste qu’il trouve incroyablement élégant, Sofiya retire son masque, se dévoilant entièrement à lui. Konohan a l’impression d’être percuté par une pierre, David contre Goliath. Elle n’a pas changé, si ce n’est que le fond de son regard est maintenant empreint d’une profonde tristesse.

Konohan esquisse un geste pour retirer son masque, mais transforme ce dernier en un rapide passage de main dans ses cheveux.

‘‘ Allez, vas-y, assume toi au moins. Assume le fait qu’en fin de compte, t’a pas changé et que t’es aussi faible qu’avant’’

Les deux sortent de la voiture et Sofiya s’éloigne en direction de la plaine. Konohan demeure un instant auprès du conducteur pour négocier ses couvertures de secours. Ce dernier, un italien parlant visiblement très mal le russe, pointe avec énergie une vieille couverture grise. Konohan lui montre une épaisse couverture en laine coloré. Après quelques gesticulations et des coupures, le conducteur repart en laissant les deux couvertures dans les bras de son client, mais avec une bien bonne paye dans ses poches.

Konohan rejoint Sofiya qui est étendue au sol. Elle regarde les étoiles.

Sofiya
Pourquoi m’as-tu amené ici ?

Une ombre de bonheur se dessine sur les lèvres de Konohan. Il a l’impression de fondre intérieurement. S’asseyant près de Sofiya, il étend la couverture grise au sol et place une partie de la couverture en laine sur leurs pieds et leurs genoux. Une fois confortablement installés, Konohan lève la tête vers le ciel.  

Le firmament est magnifique vu de leur position. Le Iphone ne s’était pas trompé. D’une voix grave et profonde, Konohan récite un poème qu’il avait apprit par cœur durant ses études.

Sous une lumière blafarde

Court, danse et se tord sans raison

La Vie, impudente et criarde.

Aussi, sitôt qu'à l'horizon



La nuit voluptueuse monte,

Apaisant tout, même la faim,

Effaçant tout, même la honte,

Le Poète se dit : " Enfin !



Mon esprit, comme mes vertèbres,

Invoque ardemment le repos ;

Le coeur plein de songes funèbres,



Je vais me coucher sur le dos

Et me rouler dans vos rideaux,

Ô rafraîchissantes ténèbres... "

Konohan se tue, profitant du silence et de la voute céleste. Au bout d’un moment, une étoile filante traverse le ciel. Konohan tourne la tête en direction de Sofiya.

Konohan
(presque dans un murmure)
Fais un vœux.
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Sofiya Lunaï Primakov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyMar 27 Mai - 18:52




Sofiya ∞ Konohan
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Les étoiles, il n'y a rien de plus magiques à mes yeux. C'est si calme, si beau, et si triste à la fois. Lorsqu'une étoile meurt, elle brille encore un peu juste avant de mourir. Elle s'éteint alors au bout de plusieurs milliards d'années et devient sombre et invisible dans le ciel. Sa surface devient solide puis glacée. Au fond, j'ai un peu l'impression d'être une étoile, et je suis dans la phase « brille un peu ». Mon cœur est lourd de chagrin, je pense avoir fait mon deuil, mais je ne peux pas effacer cette période de ma vie, tout allait si bien et un jour, tout bascula dans le moins bien. Konohan n'en sait rien, j'en suis sure, il doit juste avoir en tête l'image de moi entrain de partir avec Nicolaï heureux à mourir. Je n'ai jamais compris notre relation avec Konohan, beaucoup disaient qu'il était fou amoureux de moi, mais moi soit je ne le voyais pas, soit je ne voulais pas le croire. Au fond, je pense qu'à un certain moment, j'ai aussi eu des sentiments naissant envers lui, mais à l'arrivé de Nicolaï dans ma vie, je fis un vide complet et il n'y avait plus que lui, lui seul.

Je regrette cette époque, où on était encore jeune et innocent, on faisait ce que l'on voulait sans y penser. Je me rappèlerais toujours d'une belle promenade avec Konohan un jour d'été, où la température était potable. « Tu viens ou non ? T'es plus lent que ma grand-mère. » Dis-je à Konohan alors que je l'attendais impatiemment sur mon vélo devant chez lui. On faisait souvent des promenades à vélo, pendant des heures, on disparaissait de la terre, on était seul dans notre monde. On se posait aussi des fois en haut des arbres, et on contemplait la ville qui s'éteignait petit à petit sous nos yeux fatigués. Puis on rentrait chacun de notre côté, heureusement, on habitait pas bien loin. Je lui disais tout, tout sur moi, même les informations les plus personnelles à mon sujet, il savait tout, tout de moi. Et je savais tout de lui, sa vie, sa famille, ses soucis, tout jusqu'au moindre détail. Une vraie et belle complicité, qui aujourd'hui, je m'en rends compte, me manque beaucoup.« Tu es belle. » Disait Konohan de temps en temps, et bêtement, je lui rigolais au nez en lui disant encore ces mots comme si c'était hier. « Non mais n'importe quoi ! Arrête tes bêtises, tu veux ? » À présent, je me demande s'il ne le pensait pas vraiment, et si ce n'était pas sa manière à lui de me dire qu'il m'aimait plus que je pouvais le penser. Beaucoup de questions, trop de questions. On passe. Je me souviens encore du jour où je suis parti avec Nicolaï, je revois encore son regard, triste et méprisant, cela m'avait bouleversé pendant un moi. Mais j'étais si hypnotiser par l'idylle que j'avais avec Nicolaï que peu m'importent à cette époque. Tant de souvenirs, tant de bonheurs, tant de malheurs aussi.

Je soupire, j'entends alors doucement Konohan récitait un poème, que je connaissais. Baudelaire, un classique. Je l'écoute, doucement, je referme mes yeux et me laisse repartir dans un autre monde, calme et serein. Sa voix me berce et je pars doucement. Il est si apaisant, si tendre, c'était tout lui. Je me demandais en quoi il avait changé depuis le temps. Une étoile filante, comme si tout ceci ne pouvait pas devenir plus féerique que cela. Il me dit de faire un vœu, mais je n'en ai pas, ou du moins pas un qui peut se réaliser comme ça. Mon cœur se sert, j'ai envie de pleurer, mais je ne pleure pas, enfin, je ne pleure plus. Je tourne ma tête vers la sienne, et je me lance alors pour comprendre un peu la raison de sa venue. « Ça m'a manqué des moments comme ça. » Dis-je avec un petit sourire amusée, comme une enfant devant un cadeau. Puis je repris, toujours d'une voix douce et posée. « Tu travailles ici ? Tu deviens quoi ? » J'étais curieuse, comme toujours.
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Konohan Voltchkov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyMar 27 Mai - 23:57

Sous un ciel étoilée, dans une plaine de Russie - N/D

Sofiya
Ça m’a manqué, des moments comme ça.
Quelle ironie. Konohan demeure silencieux, ne sachant s’il doit rire ou pleurer. Il déglutit pour faire passer la colère qui monte soudainement en lui.

''Je te l’avais dit, cette fille se paye ta tête. Elle doit prendre un plaisir fou à bouger le couteau dans la plaie''

Konohan cherche le regard de Sofiya, mais il n’y parvient pas. En réaction à ses sentiments de peur et de de colère, son esprit semble l’avoir séparé de Sofiya par une barrière mentale.

Sofiya
Tu travailles ici ? Tu deviens quoi ?

Elle le regarde. Son visage, traversé d’une étincelle de curiosité, semble presque heureux. Konohan pousse un soupir d’appréhension avant de répondre. Sa voix demeure calme et douce, bien qu’empreinte d’une certaine neutralité.

Konohan
Très peu de temps après avoir obtenu mon diplôme, je suis rentré comme stagiaire dans les entreprises de Tchernienko. Le patron m’aimait bien alors je suis monté rapidement dans l’échelle, jusqu’à devenir son bras droit. Jusqu’à très récemment, je m’occupais d’aller négocier les contrats des clients… disons plus difficiles. Je pouvais être très persuasif.

Konohan affiche le sourire d’un gamin fier de ramener son bulletin à sa maman avant de se s’étendre lui aussi sur le sol. Il ne regarde plus Sofiya, fixant plutôt les étoiles à la recherche d’un signe ou d’une réponse quelconque.

Konohan
(d’un air presque moqueur)
Mais bon, comme tu as dû l’apprendre dans les journaux, il a joliment été assassiné alors qu’il sirotait un martini dans les bulles de son spa. Probablement le Colonel Moutarde avec le chandelier dans la salle de bal. Bref, va savoir pourquoi, ce cher Tchernienko avait pensé à moi dans sa panoplie d’avoir et d’actions. Du jour au lendemain, je me suis donc retrouvé sans emploie, mais aussi avec un pourcentage non négligeable des actions d’une compagnie d’amusement et de divertissement au fin fond de St-Péterbourgs. Marrant non ?

Konohan croise ses bras sur son torse. Il peut sentir la présence de Sofiya tout près de lui. Son odeur. Son énergie. Sa chaleur. Il lui jette un regard du coin de l’œil. Paradoxalement, il se sent à la fois incroyablement bien et incroyablement mal.

Konohan
Et toi, comment vas-tu ? ...ça file toujours…

La voix de Konohan se serre. Il est incapable d’enchaîner la suite de sa phrase. Les mots restent figés dans son esprit devant le tableau idyllique de Sofiya et Nicolai. Nicolai. Il était ou celui-là ? Pourquoi était-ce lui, Konohan qui était là aux côtés de Sofiya dans un moment pareil, et non pas lui ?

On entend le hululement lointain d’un hiboux résonner à travers la plaine.
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Sofiya Lunaï Primakov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyJeu 29 Mai - 13:39




Sofiya ∞ Konohan
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Il me parlait, d'une voix douce et rassurante, je me laissais doucement bercer par ses mots. Il avait donc travaillé pour Tchernienko, et oui, j'avais bien lu dans les journaux que celui-ci était mort assassiné. Il m'expliqua alors qu'il avait reçu des parts dans une compagnie amusante et divertissante, mais sans me dire explicitement de quoi il s'agissait. Je me demandai alors ce que cela pouvait bien être, peut-être un hôtel, ou un restaurant ? Qui sait, en tout cas, il continuait de parler, et moi comme un enfant devant un jouet, j'étais hypnotisée. Curieuse à souhait, je lui demande alors en quoi consistait cette fameuse « compagnie ». « Ah bien ! Et cette compagnie consiste en quoi ? » Dis-je d'une voix un peu fatiguée, mon esprit l'était autant que mon corps après tout cet alcool ingéré. Avant de répondre à ma question, il enchaîna sur une autre question. La question véridique tombait, il me demanda comment j'allais et si ça filait toujours avec j'imagine, Nicolaï. Il ne finit pas sa question, comme si la fin de sa phrase allait lui écorcher la gorge. Je me sentis encore plus mal à ce moment-là, apparemment, il ne savait pas pour la mort de Nicolaï, au fond, personne ne le savait réellement. Comment je pouvais lui dire d'une manière délicate et pragmatique ? Je sentais que dès la seconde où la phrase sortirait, je m'effondrerai comme un bébé. Il est mort, quelques mots si simples à l'écoute, mais si durs à dire. Je me sens vulnérable, nul et faible, en plus je sentais toujours l'alcool dans mon système même si cela me faisait plus de mal que de bien, je souris naïvement. Il fallait que je lui réponde, il me regarde et à l'air d'insister, rien que par son regard, des milliers de mots se font entendre.

« Je vais bien, j'étudie toujours ici, et oui rien de nouveau sinon. » Un mensonge, un bon gros mensonge qui sortait de ma bouche comme une défense, un moyen de cacher mon mal-être, ma peine, ma souffrance. Mon cœur se sert, je savais bien qu'il n'allait pas y croire, il n'était pas con, il ne l'avait jamais été. Je souffle, j'ai peur, mon ventre me fait mal, je me sens mal, comme toujours. On se regarde, le silence se fait petit à petit. Je repose alors mon regard dans le ciel, ces étoiles si belles et si brillantes, j'avais toujours aimé ça. Je me souviendrais toujours de notre première soirée avec Nicolaï, il avait fait un pique-nique sous un grand arbre, et on y était resté jusqu'à la nuit tombée. Les étoiles étaient aussi là et Nicolaï comme à son habitude, me fit une belle remarque. « Tu vois Sofiya, ces étoiles ? Elles brillent pour toi. » Je peux encore entendre sa voix, douce et chaude, comme celle de Konohan, au fond, ils se ressemblaient beaucoup. Même expression, même style, presque même voix, cela me m'étonne pas à présent que je me sente toujours étrange avec Konohan, car j'y vois surement encore un peu de Nicolaï en lui. Il allait parler, je le sentais, je sentais déjà sa voix me dire « Et Nicolaï ? »

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Konohan Voltchkov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyJeu 29 Mai - 18:59

Sous un ciel étoilée, dans une plaine de Russie - N/D

Sofiya
Je vais bien, j’étudie toujours ici, et oui, rien de nouveau sinon

Les deux se regardent, sans doute tous les deux conscients du dysfonctionnement de la situation.
À entendre sa voix, on jugerait qu’elle file toujours le grand bonheur, mais physiquement, le langage corporel ne peut pas mentir. Sa respiration devient saccadée. Son sourire devient beaucoup plus timide, voir même forcé. La lumière dans son regard change, comme voilé par un drap noir. Ses yeux semblent légèrement humides. Elle ne le regarde plus, se contentant de jeter inconsciemment des petits coups d’œil dans sa direction. Konohan sent que quelque chose lui pèse sur le cœur, qu’elle aimerait parler, mais qu’elle en est incapable.

Konohan amorce un geste dans sa direction. Il aimerait la prendre dans sa bras, la réconforter, lui dire que tout ira bien, qu’il est là pour la protéger et prendre soin d’elle. Il se contente de poser maladroitement sa main sur son épaule.

Sofiya. Son visage fixe les étoiles. Ses yeux semblent perdus dans ses pensées. Konohan reconnaît aussitôt son regard. C’était ce même regard qu’elle avait autrefois quand Nicolai occupait ses pensées. Ce même regard de bonheur qu’elle avait eut quand elle l’avait abandonné, lui, pour Nicolai. La sensation désagréable d’une lame taillant ses trippes s’installe dans son ventre. Il a l’impression que son corps est aspiré dans un néant opaque et froid. Inconsciement, sa main se resserre légèrement sur l’épaule de Sofiya.

Intérieurement, la colère qu'il éprouvait tantôt contre Sofiya se retourne contre lui. Il s'en veut à mort. Il se hait profondément. Finalement, Igor avait raison. Il n’a pas changé. Il est toujours aussi faible, ou plutôt, toujours pas assez fort. Pas assez fort pour surmonter Nicolai, pas assez fort pour le vaincre.

Konohan repasse rapidement en tête le déroulement de la soirée, cherchant ou il avait fait des erreurs, cherchant les raisons pouvant expliquer pourquoi l’esprit de Sofiya lui avait encore une fois glissé entre les mains pour rejoindre celui de Nicolai. Il avait raté quelque chose, un signe ou un appel. Il n’avait pas réussi à bien cerner ses besoins, ni à bien y répondre.


Flashback 1

Salon double d’un appartement style vieillot. Des gens sont éparpillés ça et là à travers la pièce presque entièrement recouverte de divans et de coussins. Certains se roulent des gros joints, quelques-uns se passent de gros sacs de chips, deux filles mangent de la pâte à biscuits Pillsburry non cuite et tous ont une bière à la main.

Dans un coin, un petit groupe composé de deux guitaristes et un joueur de tam-tam se font un jam. L’air joué s’apparente celui de A horse with no name. L’un d’eux, assez costaux, rajoute un peu de sa voix grave pour faire des vocals.

Konohan est allongé dans une pile de coussins, une canette de thé glacée à la main. Son regarde se promène partout dans la pièce, attrapant ça et là des bribes de conversations. Les paroles lâchées par ses paires lui semblent soit totalement absurdes ou narcissiques, soit complètement hors de sa tasse de thé.

Un jeune homme souriant vient le rejoindre. Il s’assoit sur le pouf rond, rose et poilu à proximité.

Jeune homme souriant
C’est une belle soirée non ?

Konohan
Oui très… c’est cool d’être venu.

Jeune homme souriant
Alors, ça se passe bien les cours ?

Konohan
Oui, je m’en sors bien. Toi ?

Jeune homme souriant
Ça se passe plutôt bien.

Silence.

Les deux font mine de regarder une action très intéressante en quelque part au centre de la salle. Après un moment, le jeune homme se lève pour se joindre à un groupe d’amis. Konohan prend une gorgée de thé glacée puis continue de promener son regard dans la salle.  

Soudain, une voix lui parvient par la droite.

Sofiya
Hey, un oreiller !

Radieuse et souriante, Sofiya vient se caler dans les coussins près de Konohan. Elle pose sa tête sur son torse. Leurs corps forment un T. Konohan, à prime à bord surpris par la situation, se gratte la tête avec nervosité. Il finit par déplacer (puis remettre  à position initiale) un coussin en forme de requin placée derrière sa tête. Un large sourire se dessine sur ses lèvres.

On entend les gens lancer un décompte puis scander haut et fort un ''bonne année' et ce, malgré le fait qu’ils se trouvaient en plein milieu du mois d’octobre. Les rires fusent. La musique reprend sur des airs plus joyeux.

Kohonah
(penchant légèrement la tête vers Sofiya)
Je me sens vraiment bien en ce moment.

Sofiya
Oui c’est une belle soirée. Je suis contente d’être venue finalement.

Konohan
Tu es belle…

Sofiya
(ricanant légèrement)
Non mais n’importe quoi, arrête tes bêtises tu veux ?

Konohan lâche aussi un petit rire d’amusement. Durant un court instant, on peut percevoir un brin de déception dans son regard.


Sous un ciel étoilée, dans une plaine de Russie - N/D

Konohan pousse un soupire. Il remonte la couverture coloré jusqu’à son menton. Son corps est chaud, mais il éprouve toute de même un sentiment de froid.

Konohan
Tu es rendue ou dans tes études ?

Konohan fait un calcule rapide dans sa tête. Ils avaient deux ans de différences, cela faisait 4 ans qu’il avait obtenu son diplôme.

Konohan
Tu dois avoir atteint la maitrise ? ou le début d’un doctorat ?
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Sofiya Lunaï Primakov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyVen 30 Mai - 20:27




Sofiya ∞ Konohan
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
D oucement, sa main sur mon épaule, je sentis sa chaleur, sa force aussi. Je sens mon cœur battre, toujours aussi vite, et il continuait d'accélérer à chacune de ses paroles. C'était un moment unique, mais à la fois tellement vu et vécu, j'en avais déjà passé des dizaines de moments comme celui-ci avec Konohan. Je sentis un petit vent frais parcourir mon bas de dos, doucement, je repoussais mon gilet, un vieux gilet que j'ai depuis la mort de Nicolaï. Konohan se remet à me parler, il me demande où est-ce que j'étais allé pour mes études, et si j'avais déjà fini, etc. La question était pourtant simple, mais cette fois-ci, je ne pouvais pas lui mentir, c'était inexplicable même en lui mentant. Car après la mort de Nicolaï, je suis tombée en dépression, puis finalement, j'ai eu un problème d'alcool, et finalement, j'ai commencé mes études de médecine ici. Il serait déçu s'il entendait tout cela, peut-être, devrais-je juste fuir et ne plus jamais le revoir pour éviter les dégâts ? Non, je ne voulais plus fuir, je voulais faire face à démons de mon passé, tous ces amis avec qui j'ai coupé le contact juste pour ne plus penser, pour ne plus sentir. C'était trop, trop en une soirée. Je sors alors de ma petite pochette, un paquet de cigarettes, et en tira une que je glissai délicatement entre mes lèvres. Peu importe ce qu'il en pensât, il m'avait déjà vu prendre trois shooters alors une cigarette, cela n'allait rien changer. Je l'allumai et tirai nerveusement dessus. Il me regarde, je le sens, il faut que je parle. « Je suis en deuxième année de médecine ici, à St.Petersbourg.» Première partie sortie, je relâchai la fumer en une jolie forme qui s'envola au-dessus de moi. Je ne fumais pas tout le temps, même très rarement, mais il y a des soirs comme celui-ci où j'en ai envie, juste une comme cela. Cette réponse n'allait pas lui suffire, il allait me demander pourquoi juste en deuxième année et non pas déjà fini, pourquoi est-ce que je bois autant, pourquoi ai-je l'air d'un zombie ? Il allait bientôt craquer, je le sentais. Il fallait que je parle pour qu'il comprenne, je lui devais ça. « Je n'ai pas eu le temps avant, beaucoup de choses se sont passées.» Je n'étais pas prête, les mots ne pouvaient pas encore sortir. Figée et muette, j'étais incapable de le dire, il faudrait qu'il me pousse, qu'il me demande, et là je pense, cela viendra. Je tire à nouveau sur ma cigarette, et doucement je me recouche sur le dos, couvrant doucement ma poitrine avec la couverture. J'attendais sa réponse, ou plutôt sa question, d'un côté, je voulais qu'il le dise, comme ça, je serais débarrassé de ce fardeau que je refuse d'accepter depuis si longtemps. Ces mots qui me pourrissent de l'intérieur, qui me tuent petit à petit, il fallait qu'ils sortent. Je tourne ma tête vers lui et reprends une bouffée avant de refixer le ciel. Heureusement, le temps était clément, doux et frais à la fois, mais pas froid, juste frais. Cela faisait tant de bien d'être là, avec lui, ici.

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Konohan Voltchkov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptySam 31 Mai - 4:54

Sous le même ciel étoilé de Russie, toujours dans la même plaine – N/D

Sofiya ne dit rien. Ses yeux se promènent dans tous les sens. Elle semble prise d’un combat intérieur. Elle se redresse et exhibe une petite boite de sa poche. Nerveusement, elle en sort une clope qu’elle s’allume aussitôt. Elle inspire, puis expire. Sous les rayons de la lune, la fumé forme un joli filet blanc qui reste quelques secondes en suspension dans les air avant de s’évaporer graduellement. Deuxième bouffée. Son corps semble se relâcher un tout petit peu.

Sofiya
Je suis en deuxième année de médecine ici, à St. Pétersbourg.

Il ne s’était pas trompé. Il s’était bel et bien passé quelque chose pour que son parcours scolaire soit ainsi chamboulé. Konohan regarde Sofiya avec un air à la fois encourageant et compatissant. Les secondes s’écoulent pour devenir des dizaines. En arrière-plan, une étoile filante traverse à nouveau le ciel. Sofiya ne parle toujours pas, laissant ses explications en suspend. Soit elle cache une situation honteuse, soit la situation la fait encore énormément souffrir. Le cœur de Konohan, empli d’inquiétude, tente de forcer son cerveau à s’enquérir. Son regard se fait plus insistant, comme s’il essayait de pénétrer à travers l’âme de son amie. Sofiya reporte son tabac à ses lèvres.

Sofiya
Je n’ai pas eu le temps avant, beaucoup de choses se sont passées.

‘‘ Elle a eut un kid’’

‘‘ Impossible, ce serait pas son genre de réagir de la sorte.’’

‘‘ Elle a décidé d’abandonner ses études’’

‘‘ Nah, elle est trop bien pour ça’’

‘‘ Tu la protèges trop. C’est pas une surhumaine cette fille… un de ses parents est mort’’

‘‘ Non, je l’aurais su. Nos familles sont relativement proches à cause des entreprises de nos parents’’

‘‘ Elle a eut un accident grave’’

‘‘… non je crois pas. J’ai suffisamment observé cette fille dans ma vie pour savoir qu’elle est intacte… du moins, physiquement et intellectuellement parlant. ’’

‘‘ Elle a causé la mort de quelqu’un’’

‘‘ Tu dérailles’’

‘‘C’était peut-être un accident, ou indirect. Du genre, quelqu’un s’est noyé sous ses yeux et elle n’a pas été capable de la sauver’’

Si c’était une histoire de ce type, il lui faudrait aller avec parcimonie.

‘‘ Elle a été violée’’

‘‘ Si c’est ça, c’est moi qui vais causer la mort de quelqu’un… et ça sera pas un accident’’

‘‘ Rien de neuf quoi. C’est pas comme si t’avais jamais fait quelque chose du genre’’

Sofiya prend une autre bouffé de nicotine. Même dans cet instant de faiblesse, son geste est gracieux et élégant. Au fond de lui, Konohan ne peut s’empêcher d’être attendri par la personne devant lui. Sa vie n’était apparemment pas parfaite. Elle était dans un creux, une situation de faiblesse et de vulnérabilité. Un épais mur de Berlin s’était construit entre elle et le reste du monde. Probablement qu’elle se mentait à elle-même et aux autres. Tout cela, Konohan en était conscient, mais il s’en foutait. Un lien étrange le rattachait encore à Sofiya, l’obligeant à désirer son bien être.

Konohan et Sofiya sont à nouveaux tout les deux couchés au sol, le visage levé vers les cieux. Konohan laisse les secondes s’écouler. Il cherche les bons mots. Y-en-avait-il ? D'un geste lent, il retire son masque de Bête et incline sa tête de quelques centimètres en direction de Sofiya pour mieux l'observer.

Elle était toujours aussi belle. Malgré les dernières années qui avait laissé sur son visage les marques d'une période difficile, elle conservait toujours ce regard vif et émerveillé.

Doucement, Konoha s’approche de Sofiya et appuie sa tête contre le coin de son épaule. Après quelques instants d’immobilité, il pose sa main droite sur celle de Sofiya, paume contre paume. Il glisse ses doigts entre ceux de Sofiya, comme lorsqu’ils étaient gamins et qu’ils jouaient à bateau.

Il inspire.

Il expire. Sa main se serre.

Konohan
Je suis encore ton ami tu sais… faut pas que t’aie peur de me parler. C’est pas obligé d’être du Baudelaire ou du Rimbaud. Ça peut être juste des mots… des images… n’importe quoi qui te vient en tête…
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Sofiya Lunaï Primakov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyDim 1 Juin - 21:45




Sofiya ∞ Konohan
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Il me prend la main. Il me sert doucement les doigts, je ressens une chaleur, un plaisir, un réconfort. J'étais si bien avec lui, si moi. Mes yeux brillaient de plaisir et de joie, je me sentais presque coupable de ressentir cela. Il me dit qu'il était mon ami et que je pouvais parler, que je pouvais tout lui dire. Il avait raison, je le sais. Je fis la moue, réfléchissant à quoi dire et comment le dire. Devais-je vraiment le lui dire ? Surement. Je panique un peu au fond de moi, il était le premier de mes anciennes connaissances à qui je devais le dire, le premier et l'unique. Il s'inquiétait pour moi, je pouvais facilement le lire dans ses yeux. De l'inquiétude, comme si quelqu'un s'inquiétait encore pour moi. Apparemment oui, et bizarrement, je ne savais même pas comment réagir ou même comment me sentir. À la fois coupable et heureuse, il s'inquiétait et moi, j'étais muette comme une tombe. Je le sens, il est non loin de moi, nos corps se rapprochent et s'attirent comme au bon vieux temps. Je me souvenais encore de ces longues soirées, même des fois des nuits blanches, où on ne disait pas un mot de toute la soirée, on se regardait juste comme deux imbéciles heureux. C'était agréable ces moments-là et ce soir, c'était un peu pareil, ces soirées ensembles où rien d'autre ne compte. Je me demandais toujours où il travaillait exactement, il avait évité la question comme s'il avait honte, peut-être que c'était encore un trafic avec la mafia ou un truc pas très net, surement même. Je ne voulais pas le pousser à me le dire, après tout, il fait ce qu'il veut de sa vie et ce n'était surement pas moi qui allais lui faire la morale, pas après l'état dans lequel il m'a vu ce soir. Il fallait que je parle maintenant, que je lui dise, le silence me brisait petit à petit. Je prends une dernière taffe de ma cigarette, puis en expirant, je rebaisse les yeux sur moi, sur mes jambes, sur mon corps dont j'avais eu honte après tout le mal que lui avait fait. Je relève les yeux sur Konohan, je devais parler. Je pris une inspiration, et en fermant les yeux, je me lançai dans la douleur. « Nicolaï est mort. » Ces quelques mots écorchèrent ma gorge, ma bouche était sèche et j'eus vite l'impression de ne plus pouvoir respirer. Mon cœur bat, puis d'un coup, il bat moins vite, bien moins vite. C'était comme un poids en moins, un soulagement si on peut le dire. Je ne m'attendais pas à ce que cela sorte de ma bouche aussi vite, mais je pense qu'après tout, Konohan devait savoir pourquoi j'étais ainsi. Je referme les yeux, même si je ne pleure plus à présent, je reste tout de même marquer, figer par la douleur. J'ai peur de réouvrir mes yeux, et de l'entendre me dire ce que tout le monde dit toujours, que ça va aller, qu'il est désolé pour moi, et qu'il est là pour moi. Je le sais tout cela, je l'ai entendu plus de vingt fois dans les deux dernières années. Je voulais juste être tranquille, mourir en paix, dans mon silence et ma peine.

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Konohan Voltchkov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyVen 13 Juin - 15:11

Flashback 1

Sofiya (6ans) est assise dans son lit sous une montagne de coussins et une grosse couette. Elle tient une grosse peluche dans ses mains. Sur la table de chevet, est posé un pot de sirop. Elle regarde un petit livre d’illustrations pour enfant. Soudain, on entend la porte de la chambre s’ouvrir. Konohan arrive avec énergie et rejoint Sofiya sur le matelas. Les deux sont visiblement très heureux de se voir. Ils se font un gros câlin.

Konohan
Ta maman a dit à ma maman que t’étais malade et que je devais pas te fatiguer, alors je resterai pas longtemps.
Sofiya
C’est pas grave, reste !Je me sens déjà mieux maintenant.

Konohan et Sofiya sont maintenant côte à côte, le dos contre la tête du lit. Konohan invente une histoire à partir des images du livre et la raconte avec entrain à Sofiya.

Konohan
…et là comme le chien y sentait avec sa truffe que monsieur ours s’approchait, il a décidé d’aller faire un tour à la ferme, demander de l’aide au lapin. En échange y allait leur donner des grosses carottes et de la lai…

Le corps de Sofiya est parcouru d’un tremblement. Konohan s’en rend compte et interrompt son récit.

Konohan
Ça va ?
Sofiya
(d’une petite voix)
J’ai un peu froid.

Konohan remonte la couette jusqu’au menton de Sofiya, comme si il la bordait. Sofiya émet un petit sourire alors qu’il pose sa main sur sa tête.

Sofiya
Qu’est ce que tu fais ?
Konohan
Je t’envoie des ondes positives ! j’ai lu ça en quelque part. Parait que tu peux prendre une partie de ton énergie et la donner à quelqu’un d’autre pour l’aider à aller mieux !
Sofiya
Et ça marche ?
Konohan
Faut que tu y crois !

Sous un ciel étoilé de Russie un peu plus gris, dans une plaine soudainement silencieuse – N/D

Sofiya
Nicolai est mort.

Les mots tombent comme un bloc de béton venu du ciel. Voilà qui explique bien des choses. Konohan demeure figé quelques instants. Ses yeux se promènent rapidement entre Sofiya et un espace de vide près du sol. Il ressent la sensation étrange que quelque chose a commencé à bouillir au centre de sa cage thoracique.

‘‘P*tain’’
‘‘Il y a rien de magique à faire dans ce genre de situation’’


Sa main quitte celle de Sofiya et vient se poser sur le dessus de sa tête. Il essaie de ressentir sa propre énergie pour lui ordonner d’aller vers son amie. Il n’avait jamais su si cela marchait réellement, mais il aimait penser que oui. Les minutes passent. Konohan ne dit rien. Il cherche sans grande conviction les mots qui pourraient sauver la situation, même s’il se doute qu’il n’en trouvera pas. Seule les paroles d’une chanson lui viennent en tête. Sa main cherche à nouveau celle de son amie, comme s’il cherchait à la rattraper avant qu’elle ne soit engloutie par les profondeurs de l’océan.

Lily, take another walk out of your fake world
please put all the drugs out of your hand
you'll see that you can breath without not back up
some much stuff you got to understand

for every step in any walk
any town of any thaught
i'll be your guide

for every street of any scene
any place you've never been
i'll be your guide

Lily,you know there's still a place for people like us
the same blood runs in every hand
you see its not the wings that makes the angel
just have to move the bats out of your head

for every step in any walk
any town of any thaught
i'll be your guide

for every street of any scene
any place you've never been
i'll be your guide

Lily,easy as a kiss we'll find an answer
put all your fears back in the shade
don't become a ghost without no color
cause you're the best paint life ever made


Konohan entoure Sofiya de ses bras comme s’il voulait la protéger d’une quelconque intempérie. Il plonge son regard dans le sien. Il cherche à avancer de plus en plus profondément dans l’abyme de ses yeux, comme s’il espérait parvenir à trouver et prendre sur son dos tout le mal être qui pouvait peser sur le cœur de son amie à cette instant.
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Sofiya Lunaï Primakov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyMar 8 Juil - 10:38




Sofiya ∞ Konohan
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M

on regard se perd, et j'ai l'impression d'étouffer. Mort, disparu, à tout jamais. Mon cœur se serre et j'essaye de racler ma gorge pour sortir quelques mots pour casser ce silence pesant, mais impossible, je suis comme figée, muette. Il me regarde, je le sens, je sens alors ces bras autour de moi, comme une sensation de chaud, de réconfort, ça m'apaise un peu. Mort. Mes yeux se baissent et je sens alors les larmes montaient à mes yeux, j'essaye doucement de résister pour ne pas montrer ma faiblesse. Je souffle bruyamment et essaye de me calmer, je ne pouvais pas parler, je ne pouvais plus rien faire à part attendre. J'entends alors des paroles, d'une chanson douce et paisible. Cela me calme un peu, mais je reste encore fragile, instable. Cette chanson, je m'en rappelle, les paroles résonnent de plus en plus et je la reconnais. Nicolaï me l'avait chanté un soir sur mon lit, je m'en souviens encore comme si c'était hier. Les paroles de Konohan me brisent petit à petit, et j'éclate en sanglots.

Je me lève d'un bond, n'enfilant même pas ma veste qui resta alors au sol à côté de Kono. Mes yeux se figent et mon regard devient froid, voir noire. Je commence à marcher droit devant moi, je ne me retourne même pas pour voir si Kono vient ou non, peu importe, qu'il reste. Je souffle et évacue vite cette souffrance en moi. Je bouscule mon visage pour effacer ses larmes qui coulent. Je marchais d'un pas vite et pressée, je voulais partir, loin de ce endroit, loin de cette ville, loin de lui, loin de tout. Tant pis si je me perds, tant pis si je n'ai aucune idée d'où je vais, plus rien ne m'importait à présent, c'est comme si tout mon monde s'écroulait devant mes yeux, encore une fois. Je fouillais nerveusement dans ma poche pour y attraper une cigarette, et une fois sortit, je l'allumai et continuai d'avancer sans me soucier du reste. Mes yeux s'humidifient à nouveau et je sens alors les larmes me montaient au visage, mais je résiste, j'en ai marre. J'écrasais vite une dernière larme qui s'échappa de mon œil puis soufflant violemment, je continuais ma route. Je m'avançai vers une entrée de forêt, traînant mes pieds sur le sol humide et froid, je n'avais aucune idée d'où j'allais, mais je voulais juste partir.

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Konohan Voltchkov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyJeu 10 Juil - 16:23

Dans un tunnel pire que l'enfer - pas trop loin de la lumière on l'espère

Si, tantôt Sofiya semblait allait de mieux en mieux, elle lui semble maintenant sur le bord de craquer. Son corps tremble et sa respiration est saccadée. Konohan plonge son regard dans celui de Sofiya, il cherche à lui transmettre tout le réconfort qu’il ressent pour elle au fond de lui. Il la cherche. Il cherche un moyen de la rattraper, mais n’en trouve pas.

Sofiya éclate en sanglot. D’un bond, elle se lève. Son expression change. Son cœur frêle semble s’être transformé en pierre dure et froide. On dirait qu’elle lui en veut à mort. Après un regard glacial, elle tourne les talons et marche d’un pas décidé en direction des bois.

''Merde !''

''Cette fille a pas fait son deuil. C’est normal. Laisse-la''

Kohonan hésite un instant. Son instinct lui dicte de la laisser partir en paix, mais un feu brûlant au fin fond de son cœur l’empêche d’accéder à une telle demande. Sans plus de question, il se lève et part à courir derrière elle, abandonnant couverture et veste.

Konohan
Sofiya !

Il la rejoint à l’orée d’un bois. Sans réfléchir, il attrape sa main, l’obligeant à s’arrêter et à se retourner.

Konohan
Ne part pas… je t’en pris.

Konohan lâche la main de Sofiya. Il déglutit avec difficulté et prend une grande inspiration reprendre le contrôle de ses émotions et se donner du courage.

Konohan
Écoute, je sais que je ne suis pas aussi bien que Nicolai et que, même si je le voulais, je sais que je ne pourrais jamais l’égaler… mais laisse-moi t’aider s’il te plait. Je ne te demanderai jamais de l’oublier ni de passer à autre chose. Je sais que c’est le genre de chose qui ne s’oublie pas et qui reste gravé à jamais au fond de toi. Seulement, ça n’a rien de bon de fuir comme ça sans arrêt. C’est un combat perdu d’avance. Il faut faire face à ses blessures et parvenir à les surmonter pour apprendre à vivre avec elles et être bien malgré tout… si tu veux, je peux t’aider à le faire.

Konohan fait quelques pas en direction de Sofiya, ne laissant qu’un ou deux mètres entre elle et lui.

Konohan
Tu sais, j’ai déjà perdu un être aimé moi aussi. Elle est toujours vivante, mais je sais qu’elle ne reviendra pas. Je sais ce que ça fait, de se lever chaque matin avec l’impression qu’une lame brûlante traverse ton ventre. De devoir se battre toute la journée pour réussir à rester debout, puis de se rendormir dans la même douleur une fois la nuit venue. On est comme des robots. Ni chaud ni froid. Ni faim ni soif. On met un pied devant l’autre avec comme seul impression le sentiment que le sol va se dérober sous nos pieds et le monde s’écrouler sur notre tête. Je comprend ce que tu vis… Tout devient absurde et sans intérêt. Juste le fait de respirer, ça devient un calvaire total. On a plus qu’un souhait, celui de s’endormir le soir et de pas se réveiller le lendemain matin.. Simplement, que tout s’arrête. Mais faut pas abandonner pour autant. Faut pas abandonner parce que si tu le fais, ça ne prouvera qu’une seule chose… c’est que tu aurais pas été digne de la personne.
Konohan se tue. Il fixe Sofiya. Une peur immense le submerge. D’un geste lent, il lui tend sa main qu’il laisse ouverte à mi-chemin entre les deux.

Il attend.
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Sofiya Lunaï Primakov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyJeu 24 Juil - 18:32




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U

ne main m'attrape, comme la main d'un ange qui me retient de l'enfer qui m'ouvre grand ses bras. Sa main m'agrippa à la fois d'une manière douce, mais aussi d'une manière violente, pour que je m'arrête. Arrêter net, je me retourne et lui fais face, mes yeux humides et mes lèvres sèchent, je le regarde. Il me supplie de ne pas partir, je pense qu'il repense à la fois où je suis partie, et que je ne suis jamais revenu. Au fond, j'ai été égoïste ce jour-là, je n'ai même pas pensé à lui, je n'ai pensé qu'à moi, qu'à mon bonheur pur et simple. Il continue son discours, et à présent, il me propose son aide, une aide pour m'aider à aller mieux, à sortir de ce gouffre dans lequel je m'engorge petit à petit. Une lueur d'espoir peut-être, j'ai envie d'y croire. Mais mon corps a envie de fuir, je sens mon cœur se remettre à battre vite, comme s'il me poussait à courir, à fuir. Je me retiens, car il parle, encore et encore, comme s'il ne pouvait pas me laisser. Il s'approche, près, très près et je me sens rassuré. Il y avait toujours eu ce lien inexplicable entre nous deux, un lien si fort et si faible à la fois, un lien inexplicable. Il me parle alors d'une amie à lui, qui est partie, non pas qu'elle soit morte, mais elle est juste partie. Était-ce une métaphore de moi ? Parlait-il de moi en ce moment ? Je n'en savais rien, tout était embrouillé dans ma tête et je ne voulais qu'une chose : rentrer. Le froid était tombé et je sentais petit à petit mon corps se refroidir. Un frisson me parcourut et je ne pus le cacher.

Il me tend sa main, et le choix que je vais prendre va tout changer à présent. Sois, je lui prends la main et il sera là pour moi, il m'aidera. Sois, je pars et fuis à nouveau dans le silence. Quelques secondes passèrent et tout en le regardant, je pris sa main. Je soufflais, comme si un poids énorme venait de tomber de mes épaules. Il était là, pour moi, malgré le fait que je n'ai pas été là pour lui. J'étais rassuré, comme apaisé à présent. La fatigue rattrapa vite mon corps et le froid ne faisait qu'accentué la chose. D'une petite voix douce et calme, qui semblait presque fragile, je repris la parole, toujours main dans la main. « Je veux rentrer » Dis-je, tout en me blottissant contre lui, contre son torse chaud et fort, j'étais en paix à présent. Nos corps unis à nouveau, je me sentis presque coupable de faire cela, mais je savais bien que Nicolaï aurait voulu cela, il aurait voulu que je continue de vivre et que surtout, je sois bien. J'attendais sa réponse, je voulais juste rentrer chez moi au chaud, avec un bon thé. Mes yeux se fermaient doucement contre lui, tellement je m'y sentais bien.

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Konohan Voltchkov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyDim 3 Aoû - 20:09

''Qu’est ce que ça fait de mette ses trippes sur la table ?''

''Mal...''


Les deux anciens amis se regardent, en silence.

''Tout est finie maintenant. Plus de retour en arrière possible, plus d’essai ni de deuxième chance. Ça passe ou sa casse.''

Konohan sent son ventre se serrer. Il regrette presque son geste. Si la réponse devait être négative, cela signifierait qu’il aurait perdu. Terminé. Game over on over.

‘‘J’ai l’impression de me retrouver sur la pointe des pieds au bord d’un gouffre à me demander si je vais tomber ou non.’’

Puis, soudain, comme un ange gardien venu pour le protéger du pire des démons, elle attrape sa main et vient se blottir contre lui. Konohan sent une vague de soulagement tomber sur lui comme une pluie drue, apaisant du même coup le feu brûlant ses trippes. Konohan entoure Sofiya dans ses bras et la serre avec force. Son menton se pose sur sa tête. Il ferme les yeux et profite de ce moment tant attendu et auquel il avait rêvé tant de fois.

Sofiya
Je veux rentrer.

Konohan
Bien sûr.

Leurs deux voix se font petites - presque comme un murmure - révélant toute leur fragilité à cet instant. Konohan a l'impression de se retrouver dans un monde de verre.

Il pose un léger baiser sur le front de Sofiya avant de la ramener au bord de la route, prenant soin de ramasser la couverture au passage et de la lui mettre sur les épaules. Une fois au bord de la route, il sort son IPhone et compose un numéro rapide. Quelques minutes plus tard, le taxi qui les avait amené sur place refait son apparition avec au volant, un conducteur qui venait visiblement tout juste de se réveiller.

Chauffeur de taxi
Désolé Monsieur, je pensais pas que cela allait prendre autant de temps alors j’en ai profité pour faire une petite sieste.

Konohan ne répond rien, se contentant d’ouvrir la portière arrière et de faire monter Sofiya.

Chauffeur de taxi
Ou allons nous ?

Konohan ne répond rien et boucle sa ceinture, laissant à Sofiya le choix de la destination. Il sentait au fond de lui qu’elle avait besoin de respirer librement.
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Sofiya Lunaï Primakov

Sofiya Lunaï Primakov
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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptySam 9 Aoû - 19:06




Sofiya ∞ Konohan
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
U

ne voix sombre me sort petit à petit de mes pensées. On me demande où allons-nous, et je ne sus pas répondre de suite, car je ne savais même pas dire où on pourrait aller. Pas chez moi, c'est bien trop le bordel, et même, trop de souvenirs aussi, il était temps de tourner la page. Un hôtel, oui un hôtel, c'est neutre et calme, se sera parfait pour nous. Nous, quand j'y repense, il y a toujours eu un, nous. Depuis toujours j'ai ressenti ce besoin de lui, ce besoin qu'il soit là pour moi, qu'il me parle, qu'il me comprenne mais surtout qu'il me soutienne. Peut-être qu'en me mettant avec Nicolaï, j'avais réussi à me voiler la face, peut-être que c'est avec Kono que j'aurais dû faire ma vie, je n'aurais pas souffert autant, du moins je le pense. Je me souviens alors que le chauffeur attendait une réponse, et un peu surprise, je lui répondis d'une voix douce. « À un hôtel, celui qui vous semble le mieux. » Le chauffeur hocha de la tête et commença à rouler. Je me sentis comme libérer, comme si je partais loin de mon malheur, loin de tout cela. Dans le taxi, on était proche sans vraiment l'être, lui était à droite et moi tout à gauche, mon regard se portait sur la nuit étoilée. Je soufflais, comme de soulagement, car il était là, et à présent, je n'étais plus seule. Je reposais mon regard sur lui, laissant ma tête tombait doucement sur l'appui-tête. Je voyais sa main sur le bord de son siège et sans même hésiter, j'accrochais ma main à la sienne, d'un geste presque brusque mais sentimentale en même temps. Je le regardais toujours sans dire un mot, et la route défilait devant nous, nous amenant doucement à un hôtel choisi par les soins du chauffeur. Le taxi s'arrêta net, et apparemment, nous étions arrivés. Nos mains se séparèrent et ce fut presque comme un déchirement. On sortit dans le froid que nous connaissions si bien, et on s'avança vers l'hôtel qui heureusement avait l'air assez bien. On prit une chambre et une fois qu'on fut dedans, je me sentis à nouveau moi-même, je me sentis comme la Sofiya adolescente qui passait sa vie avec Kono. Je déposai mon sac sur le canapé tout en enlevant pour la peine mon gilet. J'avais envie d'une douche, d'un peu de chaleur avant de reparler à Kono car nous avons encore pas mal de chose à se dire. « Je vais prendre une douche. » Mes pieds s'élancèrent vers la salle de bains qui était très grande et très belle. Je laissais tomber mes vêtements un à un, et je me laissais guider par l'eau chaude qui coulait sur ma poitrine. J'essuyais mon visage pour gommer ce maquillage à moitié enlever, et surtout pour enlever les larmes d'avant. Je coupais l'eau chaude avant d'attraper une serviette blanche, puis sortis doucement de la douche, laissant mes cheveux presque ondulés et mouillés tombaient dans mon dos. Je n'allais pas remettre mes habilles d'avant, et peut-être que Kono avait des vêtements de rechange ou juste un t-shirt, histoire d'avoir quelque chose sur le dos, même si l'idée d'être nu devant Kono ne me déranger en aucun point. J'ouvris la porte de la salle de bains, mes cheveux tombaient sur la poitrine, et la serviette coincée entre mes mains. Je fis quelques pas dans la chambre, puis je me décidai à lui demander. « Tu n'as pas des vêtements de rechange ou même un bête tshirt? »

ps: désolé doudou du retard, j'espère que cela te convient  ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono 1482964596 

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Konohan Voltchkov

Konohan Voltchkov
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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyJeu 14 Aoû - 3:36

Sofiya
Un hôtel, celui qui vous semble le mieux.

Le chauffeur hoche la tête et la voiture démarre doucement pour se fondre dans la noirceur de la nuit. Le côté si magique de minuit semble avoir laissé place à l’obscurité oppressante de la nuit avancée.

Sans être collés l’un contre l’autre, les corps de Konohan et Sofiya demeurent à proximité, comme attirés par une force étrange. L’un a la tête appuyée contre la fenêtre et l’autre contre son appuie-tête. Les deux se regardent, en silence. Le regard de Konohan transperce celui de Sofiya. Il a l’impression d’être revenu 10 ans plus tôt, dans ce monde ou rien d’autre n’existait que eux deux et leur bonheur parfait. Konohan pousse un soupir. Leurs respirations est saccadées, comme si les deux réapprenaient à vivre dans un nouveau corps, un nouvel être.

Soudain, Sofiya attrape la main de Konohan, presque abruptement, comme si elle avait peur de manquer son coup. Le ventre de Konohan se contracte. Il a l’impression de sentir à travers le geste de Sofiya le même feu qui le brûlait lui, il y avait de cela 4 ans. Chacun serre la main de l’autre comme si leur vie en dépendait.

Leurs respirations s’accordent et trouvent un rythme constant. Les choses se placent dans la tête de Konohan. Tout autour de lui semble prendre tout son sens. Tout est uni. Tout est accordé. Tout est un ensemble harmonieux et parfait. Lui-même se sent de nouveau accompli, complet et entier.

Arrivés à l’hôtel, ni lui ni Sofiya ne bougent, sans doute par peur de briser cet instant d’union. Au bout d’un temps d’attente suffisant pour inquiéter le chauffeur, leurs mains se détachent lentement. Konohan a l’impression de sentir la foudre s’abattre violement sur terre au point de fractionner le continent en plusieurs morceaux.

Heureusement, les deux se retrouvent rapidement au moment de franchir le seuil de l’hôtel. Il semble alors à Konohan d’entrer dans une nouvelle vie, un nouveau départ. On retourne en arrière et on repart avec un autre départ.

Le règlement de la chambre se fait rapidement, et tous les deux se retrouvent seuls à seuls dans une charmante petite chambre.

Sofiya
Je vais prendre un douche.

Konohan songe un instant à la rejoindre, car lui aussi se sent sale, mais une autre force l’en empêche et l’oblige à s’asseoir sur l’unique fauteuil de la place. Konohan enfouie sa tête dans ses mains.

‘‘T’allais m’oublier hein, pas vrai ?’’

‘‘Qu’est ce que tu veux, Igor ? Tu pourrais au moins me laisser vivre ce moment, depuis le temps que je l’attendais.’’

‘‘T’es aveugle ou quoi ? tu vois bien que ça fonctionne pas, qu’il y a quelque chose qui marche pas.’’

‘‘Qu’est ce que tu veux dire ?’’

‘‘Vous êtes ensemble seulement par omission, parce que vous vous sentez obligés de l’être… quoi que les illusion en disent, vous pouvez pas être ça. Vous pouvez pas être ces deux adolescents heureux ensemble. Simplement, parce qu’elle n’est plus la Sofiya de 14 ans et toi, le Konohan de 16 ans. Quoi que vous fassiez, vous ne pourrez jamais retourner à ce que vous étiez avant, parce que tous les deux, vous avez vécu des choses depuis et que vous avez changé irrémédiablement.’’


Konohan lève la tête. Il regarde son reflet sur le miroir du petit bureau.

‘‘Regarde-toi comme il faut un instant. Pense à tout ce que tu as vécu depuis. Tout ce que tu as découvert et tout ce que tu as fait. Dis-moi, est ce que t’es toujours le gentil petit gars naïf ? ou tu es l’homme qui se bat chaque jour contre la vie pour être plus fort et plus résistant ?’’

La machoir de Konohan se cripse. Il serre les poings et ferme les yeux. Alors que tout lui semblait si clair quelques instants plus tôt, tout s’embrouille dans son esprit. Il ne retrouve plus qui il est ni ce qu’il veut. C'est alors qu'il sent son Iphone vibrer dans sa poche. Machinalement, il le prend et le consulte. C’est un nouveau message. Un contrat de six semaines dans la ville de Sarapoul. Un appel d’urgence d’un ancien partenaire du clan Izmaîlovskaya, son groupe de mafieux.

Konohan pousse un soupire.

‘‘Qu’est ce qui est réellement mieux pour toi ? Partir avec Sofiya et retrouver une belle petite vie bien rangée d’imbécile heureux, ou repartir sur le terrain et retrouver cette force de combattant qui te permet d’avancer et d’être un peu plus fort chaque jour ?’’

Konohan, les mains croisées, fixe son Iphone posé sur le bureau.

Tout à coup, il se lève d’un bond, attrape son téléphone, ouvre la porte et s’évade de la pièce. Il a tout juste le temps de percevoir une parole de Sofiya avant de se retrouver déjà loin au bout du couloir.

Sofiya
Tu n’as pas de vêtement de rechan…

Konohan court, il court le plus vite qu’il peut pour ne pas que Sofiya le rattrape. Il ne veut pas qu’elle l’intercepte, car il sait au fond de lui que cela pourrait chambouler ses plans. Il ne doit pas retourner à ce qu’il était avant. Surtout pas.

Sans même se retourner, Konohan traverse les portes de l’hôtel et s’engoufre dans la première voiture venue.

Konohan
Bonsoir. Aéroport de Domodedevo.

Sans poser de question. Le chauffeur actionne son engin et ramène Konohan sur la route.
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Sofiya Lunaï Primakov

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MessageSujet: Re: ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono   ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono EmptyJeu 21 Aoû - 12:16

à archiver, merci  ( à archiver ) can't go home alone again ❦ sofiono 3736007899 
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